Naples

Chef-lieu de la région de Campanie, Naples est la troisième ville d’Italie par sa population et la dix-huitième de l’Union européenne. C’est aussi la deuxième plus grande cité méditerranéenne en Europe, après Barcelone.
Capitale du Royaume de Naples puis successivement du Royaume des Deux-Siciles, Naples est l’un des principaux centres de développement économiques et technologiques d’Europe jusqu’à son annexion au Royaume d’Italie en 1860, date à laquelle elle entame un relatif déclin socio-économique.
Après la guerre, la ville s’affirme comme le centre politique, économique et social le plus important de l’Italie méridionale, avec la constitution d’une agglomération de plus de 3 millions d’habitants et le développement de nombreuses industries.
Mais son développement est freiné par de gros problèmes sociaux. Le taux de chômage avoisine les 25 % de la population active et la pauvreté règne sur près de 32 % de la population. Les activités de la Camorra et la crise des déchets en Campanie ont contribué à ternir l’image de Naples.
 Dans la vieille ville, et en particulier dans le quartier espagnol, on retrouve la vie traditionnelle napolitaine avec ses rues étroites où passent les scooters aussi nombreux que les habitants pendant que le linge sèche aux balcons.
La population majoritairement pauvre vit en partie dehors et les habitants des rez de chaussée s’approprient un bout de la rue comme une extension de leur domicile pour fuir la chaleur de petits appartements dont la pièce principale qui tient lieu de cuisine, de salon et parfois aussi de chambre donne directement sur la rue.
Sur les murs, les graffitis, autels et affiches sont omniprésents. Que ce soient avec de simples tags, des dessins, des messages à caractère politique, des avis de décès ou des pubs pour des services funéraires à bas coût, les murs sont un moyen d’exprimer sa créativité, ses idées, sa foi et de se souvenirs des habitants disparus.

Autels

Les murs s’expriment

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